La mémoire


La mémoire désigne la capacité à acquérir, conserver et restituer des informations. 

Les données issues de la psychologie expérimentale, de la psychologie cognitive et de la pathologie humaine ont toutes conduit à suggérer l'existence de plusieurs types de mémoires ou d'activités (capacités) mnésiques. 
Les classifications proposées dépendent des conceptions et des types de problèmes abordés.

En fonction du temps qui sépare la présentation d'une information de son évocation, nous distinguons :
- la mémoire sensorielle (ou mémoire tampon) qui conserve les caractéristiques physiques du stimulus pendant moins d'une seconde,
- la mémoire à court terme qui a une durée d'environ 20 secondes et une capacité limités à environ 7 items,
- la mémoire à long terme de durée et de capacité très étendue.

En fonction de la nature de l'information mémorisée, nous distinguons :
- la mémoire épisodique qui contiendrait des informations portant sur des événements localisés dans le temps et l'espace, des événements à caractère personnel et possédant une grande valeur affective.
- la mémoire sémantique qui inclurait des informations plus abstraites relatives à des faits, des règles ou des connaissances générales acquis au cours de la vie.

En fonction de la nature des activités mnésiques préservés dans les amnésies, nous distinguons :
- la mémoire déclarative qui permettrait la pensées consciente et inclurait les mémoires épisodique et sémantique,
- la mémoire procédurale qui contiendrait des données pourvues d'un mode d'utilisation.

Le définition des différents stocks mnésiques ne doit pas masquer la mesure dynamique et interactive  de la mémoire qui, en réalité, est liée à l'activité psychique dans son ensemble.
La quantité d'effort, l'activité cognitive (l'attention, etc...), et affective (refoulement, déni) impliquées dans le traitement de l'information influencent considérablement l'encodage et le rappel.